VISITE DE GIEN 23 mai 2011
Nous nous sommes retrouvés sur les bords de Loire
Nous avons trouvé un coin tranquille pour pique niquer
Qui veut des radis ... J'ai des rillettes
Qui veut des fraises ... Un petit coup de vin du pays ?
Les plats tournent , les bouteilles aussi !
Un café puis en route pour la visite du chateau
Le château de Gien fut d'abord un édifice médiéval construit à la fin des années 1400 à l'emplacement d'un rendez-vo us de chasse. Le seul vestige subsistant de cette époque est la tour carrée située sur la façade sud, la Tour "Charlemagne".
Le château appartient au département du Loiret , il abrita successivement la sous-préfecture, le tribunal et la prison. Il fut classé en 1840
Aujourd'hui, le château héberge le musée international de la Chasse, créé sous l'impulsion d'Henri de Linares en 1952
Le château de Gien est, avec les châteaux d'Amboise et de Blois, l'un des châteaux du Val de Loire à avoir été bâtis avant l'arrivée des influences italianisantes et constituant ainsi un exemple de Pré-Renaissance purement français. L'ornementation est faite à base d'appareillage de briques polychromes, créant des motifs géométriques.
Bizarre .
Vous avez dit "Bizarre" . Comme c'est bizarre ...
Oh Mazette, un fan club au chateau ...
Ce qui nous mène sur le chemin de la faïencerie de Gien
d'abord une volée d'escaliers
Puis on passe devant cette maison à colombages
Et nous sommes devant la Faïencerie
La Faïencerie de Gien a été fondée en 1821 par un anglais nommé Thomas Hall. Associé à son beau-frère Guyon; il voulait introduire en France la fabrication de la faïence fine anglaise.
La production concernait d'abord la vaisselle utilitaire puis elle s’est orientée vers la fabrication de services de table, de pièces décoratives et de services aux armes des grandes familles.
L'importante production de lampes à pétrole ou à l'huile est une spécificité typiquement originale à Gien.
Les établissements faïenciers de Gien ont excellé dans l'art de l'imitation et fabriquèrent des copies de pièces du passé avec un coût abordable. Des pièces uniques avec le concours de peintres décorateurs de talent ont été créées avec de nouveaux décors inspirés de ceux des siècles passés, des XVIIe et XVIIIe siècles et de ceux des autres faïenceries européennes ou de l'Extrême-Orient.
Les faïenciers de Gien ont aussi développé la technique des émaux cloisonnés, née à Longwy vers 1870.
L'apogée de la production des faïenciers de Gien se situa entre 1855 et 1900 et de nombreuses récompenses leur furent décernées lors des grandes expositions internationales de 1855, 1867, 1878, 1889 et 1900.
Les décors les plus célèbres et les plus recherchés sont
- ceux dits de «Gien» à fond brun noir ou bleu, majoliques à décor « Renaissance italienne » avec ses rinceaux, ses amours et ses chimères, etc. s'inspirant notamment des productions de Faenza, Urbino ou encore Savone;
- ceux dits «à façon», s'inspirant des porcelaines de Saxe, sous forme de décors floraux, raffinés, d'amours finement dessinés évoluant dans des médaillons feuillagés, dans un camaïeu de rose ou de pourpre mais aussi de bleu lavande rehaussé de parme.
- ceux dits «à la corne », de « lambrequins » et de « ferronneries», s'inspirant des productions des faïenceries de Rouen au XVIIIe siècle;
- les paysages champêtres ou maritimes, s'inspirant des faïenceries de Marseille;
- La porcelaine dite «anglaise» s'inspirant des faïences de Wedgwood, sous forme de modèles au ton de blanc bleuté et de bleu mauve.
- les camaïeux bleus et blancs, s'inspirant des faïenceries de Delft sur le thème des grosses fleurs épanouies, paons, branchages, ou scènes chinoises.
- les fastueuses polychromies venues d'Extrême-Orient.